István et Eszter vivent dans des mariages séparés jusqu'à ce qu'ils se rencontrent et tombent amoureux l'un de l'autre. Néanmoins, ni l'un ni l'autre ne veut perdre son conjoint et ses enfants. Tôt ou tard, ils devront trouver une solution à cette situation qui accable tout le monde...

Le film reflète l’atmosphère régnant en Hongrie à la fin des années 1970. Si La Dame de Constantinople mettait en évidence les difficultés économiques rencontrées par la population au cours des années 1960, il était empreint d’un véritable dynamisme sur le plan des rapports sociaux, illustré par la scène de fête dans l’appartement de la vielle dame. Cette énergie laisse place ici à une forme de sclérose généralisée, que seuls quelques éclats de violence sans effet viennent rompre. Les amants ne peuvent pas partir, les maisons ne peuvent pas se construire, les vies ne peuvent pas changer, le temps paraît fermé, l’avenir hypothétique, comme le souligne le titre du film.

Extralucid, dossier de presse