Cartographie
Atlas des établissements cinématographiques
Les interventions en conseil et assistance pour les projets de salles nécessitent de prendre en compte l’environnement de ces projets. A ce titre, depuis 2007 un atlas des établissements cinématographiques est établi par l’ADRC à partir des données fournies par le CNC chaque année.
Cette cartographie prend en compte à la fois les échelles de fréquentation suivant différents seuils et la typologie des différents établissements suivant trois catégories : multiplexes, généraliste, Art et Essai. Pour des raisons de lisibilité, les circuits itinérants n’apparaissent pas sur ces cartes.
Ces carnets de cartes établis à l’échelle régionale et départementale en fonction des besoins du département Études et Conseils, sont également utiles aux autres fonctions de l’Agence : Diffusion et Patrimoine.
Ces atlas donnent lieu à une diffusion restreinte au CNC et aux conseillers cinéma des différentes DRAC, notamment pour les commissions régionales de classement Art et Essai.
Atlas des cinémas par région (ci-dessous)
Ces cartes sont établies par l'ADRC à partir des données CNC 2019 sur l'activité des établissements cinématographiques. Elles ne peuvent en aucun cas donner lieu à une exploitation commerciale.
Evolution du parc de salles en région
depuis 2010 (établissements et écrans)
- Forte augmentation du nombre de créations d’établissements touchant notamment le quart Nord-Est (Grand Est, Hauts-de-France), de même que la PACA avec le cas particulier de la Corse.
- A un degré moindre, des créations se sont opérées en IDF, Centre-Val de Loire et en Nouvelle-Aquitaine dans ce que l’on pourrait qualifier de diagonale Nord/Sud-Ouest (des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine).
- Les autres régions connaissent de faibles hausses, tournant en moyenne autour de + 1 % (Normandie, Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie), tandis que les Pays de la Loire se démarquent avec un peu plus de 4 % de croissance.
- L’indice de fréquentation (IF) est supérieur à la moyenne nationale en IDF et PACA.
- Le nombre de créations d’établissements s’est accéléré depuis 2013 notamment :
- en Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de la Loire avec des évolutions comprises entre + 5 et + 10 %.
- en Bretagne, Normandie et Bourgogne-Franche-Comté avec une moyenne de + 3%.
- le Grand Est, les Hauts-de-France, la PACA et le Centre-Val de Loire sont victimes d’une légère décélération, mais avec un niveau restant très élevé (+ 6 à + 13 %).
- Seule l’Occitanie n’a pas suivi le mouvement avec des fermetures de cinémas non compensées par des créations (- 1,5 %).
- L’année 2018 (sous réserve de recours) poursuit cette dynamique en particulier en IDF et PACA.
- Ces créations sont à corréler avec la progression du nombre d’écrans, phénomène qui touche l’ensemble du territoire français.
Evolution du nombre d’écrans en région : 2010-2018
- Les créations d’écrans sont spectaculaires (+ 6 à + 38 %) dans les régions à forte créations d’établissements : Hauts-de-France, Grand Est, IDF, PACA. Ce phénomène reste très important sur l’ensemble du territoire métropolitain. En effet, même s’il est moins prononcé en Normandie (+ 6 %) ou dans le Centre-Val de Loire (+ 10 %), il dépasse les + 15 % dans toutes les autres régions.
- En 2018, en se basant sur la prospective la plus haute, il s’illustre par un nombre d’écrans exceptionnel créé en IDF (+ 157), PACA (+ 114) et Auvergne-Rhône-Alpes (+ 70) et demeure au-dessus de la trentaine en Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Cette dernière région perd des établissements tandis qu’elle gagne des écrans (+ 37) illustrant les nombreux projets d’extension.
- L’équipement en écrans (ratio par 10 000 habitants) en 2017 est supérieur à la moyenne nationale pour 7 régions (IDF, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Corse, Nouvelle-Aquitaine et Bretagne), soit 54 % des régions. C’est la conséquence de créations d’écrans qui s’accélèrent d’année en année et se confirment encore en 2018 (prospective haute). En effet, en 2016, seules 4 régions sur 13 étaient concernées, soit moitié moins (30 %).