Une Sale histoire
Une Sale histoire
1977 | Couleur | 28 min | version fiction.
Un homme raconte devant une assemblée essentiellement composée de femmes, qu’il a découvert, dans le sous-sol d’un café parisien, un trou tout en bas de la porte des toilettes pour dames. Il s’est mis à descendre régulièrement, poser sa tête sur le sol de ces toilettes crasseuses pour observer le sexe des femmes. Le trou est devenu une obsession : il voulait voir directement par le sexe, plutôt que de passer par les étapes.
Une Sale histoire (racontée par Jean Noël Picq)
1977 | Couleur | 22 min | version documentaire.
La même histoire que celle racontée par Michael Lonsdale est raconté à nouveau cette fois par celui qui l'a vécu lui même, Jean-Noël Picq.
Cette sale histoire, je voulais la faire depuis des années (...) j’ai trouvé que la seule façon de faire ce film c’était le récit, filmer le type qui raconte l’histoire. C’est le film impossible à faire, je le déclare impossible. J’essaie de l’écrire, et je ne le peux pas, donc je la fais raconter. J’ai inclus ma préoccupation et ma recherche dans le film.
Jean Eustache, Cahiers du Cinéma