Le Faussaire
Un reporter allemand, en mission a Beyrouth, découvre la confusion de la guerre du Liban et refuse a son retour en Europe de remettre quelque article que ce soit a son redacteur en chef.
On retrouve dans Le Faussaire, transfiguré et survolté, le meilleur de ce qui caractérisait les films de Volker Schlöndorff jusqu’ici. Le sarcasme, le grotesque, le paradoxal, le poétique fantastique, l’arrogant, l’abject, l’horrible enfin, toutes ces figures de style composées d’images et de mots, Volker Schlöndorff les a déjà utilisées. Mais jamais une telle fusion ne s’est opérée entre elles. C’est avec Le Faussaire qu’il réconcilie, en un même mouvement, l’affectif et le subjectif, le cérébral et l’émotif. C’est une œuvre sur les heurs et malheurs de l’expression et de la communication, faite par un créateur absolument libéré de toute autocensure.
Positif