Quelque part quelqu'un
Paris : Raphaëlle est architecte et contribue à la rénovation et à la construction de nouveaux immeubles dans la ville, en pleine frénésie immobilière au début des années 70. Vincent, lui, est journaliste financier et tente désespérément d’écrire un livre que son penchant pour l’alcool empêche de finir. Ils essayent de construire quelque chose ensemble, à l’image de la ville qui se (re) construit autour d’eux, mais l’alcoolisme de Vincent rend toutes tentatives vaines.
C’est le premier long métrage de Yannick Bellon, connue surtout pour son engagement féministe et ses films à message (L’ Amour violé, Les Enfants du désordre). Ecrit, réalisé et produit par elle seule, il frappe par sa force visionnaire, sa noirceur politique et son originalité formelle. Aucune démonstration dans ce poème visuel unanimiste aux travellings époustouflants (...)
Mathilde Blottière, Télérama