La Chute de l'Empire romain
L’empereur romain Marc Aurèle sent la mort approcher et désigne Livius pour lui succéder. Mais son fils Commode refuse de s’effacer : il fait assassiner son père et s’empare du trône. Livius va tenter de s’opposer à lui. C’est le début d’une époque troublée pour Rome, qui va entamer son déclin.
On est frappé, à revoir La Chute de l’Empire romain par la modernité du propos. On y voit, en effet, l’empereur Marc Aurèle (Alec Guinness), à la tête d’une alliance de nations pacifiées (en gros, les États-Unis d’Amérique ou l’Union européenne telle qu’elle se voudrait) se heurter à des insoumis. À des « barbares » venus d’Orient, qui menacent leurs terres et leur démocratie. Comme il est très sage et très visionnaire, Marc Aurèle souhaite composer avec l’adversaire. Le séduire. L’« assimiler », même si le terme n’est pas prononcé. Alors que ses conseillers – et même le fils dont il se méfie, Commode (Christopher Plummer) – lui conseillent d’édifier force murs qui, peut-être, protégeront les frontières… Morale prônée par Anthony Mann : « Aucune civilisation n’est détruite de l’extérieur. Elle se détruit elle-même, de l’intérieur. » À bon entendeur, salut…