Présenter La Boum dans le cadre du cycle « Que le fête re-commence », c’est évidemment re-sentir (ou découvrir) le parfum du début des années 80, de l’initiation sentimentale, des confessions à ses meilleurs ami.e.s ou à sa grand-mère chérie. C’est aussi comprendre, parfois avec amertume, une certaine ingratitude des sentiments. Et comprendre enfin que ces tourments ne sont pas exclusifs à l’adolescence, puisqu’ils agissent aussi du côté de vos parents, couple dont vous êtes témoins de la remise en question.

Si le film est devenu atemporel, c’est qu’il a su d’emblée parler à plusieurs générations. Tout en gardant un ton enlevé, où s’entremêlent les joies et les peines. (Re)voir La Boum aujourd’hui, c’est donc évidemment retrouver son parfum de 45 tours vinyle, de premiers slows du samedi soir, de virées en mob ou de fugues à rollers.

Le film a plus de 40 ans aujourd’hui. Il nous paraît à la fois proche et éloigné. On croit même le connaître par cœur, via ses multiples diffusions télé. Et pourtant, il est toujours possible de le voir avec un œil nouveau.

La fête peut donc se prolonger, par une animation spécialement pensée pour le film. Un quizz ludique, qui permet d’évoquer non seulement les spécificités du film mais aussi son rapport à l’époque. Le support des questions peut être divers (courts extraits, citations musicales, détails de plans arrêtés). Ainsi, le film pourra être évoqué par plusieurs de ses aspects (production, casting, le genre du « teen-movie »), mais aussi par ce qu’il disait des mœurs de son époque (sur l’éducation, les rapports femmes-hommes, la parole adolescente, etc…). Et le quizz est évidemment adapté, suivant qu’il est présenté avant ou après le film, en sollicitant la mémoire et les souvenirs des spectateurs et spectatrices.

Âge : tout public, à partir de 8 ans

Durée : 15/20 minutes, avant ou après la séance. Si avant, plus sur le mode « présentation », si après, la partie ludique est encore plus prononcée (en jouant sur la mémoire immédiate du film).

Lieu : salle de cinéma.

Jauge : à l'appréciation de l'exploitant

Tarif : 300 euros TTC par séance / 500 euros TTC pour 2 séances dans le même lieu.

FICHE TECHNIQUE

• Un micro, selon la taille de la salle
• Un vidéoprojecteur ou projecteur numérique. Possibilité de projeter une présentation (type « slides ») et quelques extraits vidéo et musicaux

MODALITÉS

• L'ADRC pourra prendre en charge les frais de déplacement (SNCF) de l'intervenant. L'accueil (hébergement, repas) est à la charge de la salle. L'exploitant s'engage à mentionner le soutien de l'ADRC sur le matériel de communication comme suit : "Avec le soutien de l'Agence Nationale pour le Développement du Cinéma en Régions". 

• Les projections donnent lieu à une déclaration des recettes selon la procédure commerciale habituelle (billetterie CNC). Ce film ne fait pas l’objet de minimum garanti (partage des recettes à hauteur de 50 %).

L'INTERVENANT

Joachim Lepastier est critique aux Cahiers du Cinéma entre 2009 et 2020, et écrit pour le site AOC.media et enseigne à l’IESA (Institut d’Etudes Supérieures des Arts) ainsi qu’à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles où il cherche notamment à établir des passerelles intellectuelles et formelles entre le cinéma, l’architecture et l’urbanisme. Joachim Lepastier est également l’auteur de plusieurs documents pédagogiques pour Collège au Cinéma et Lycéens et Apprentis au Cinéma et intervient régulièrement dans le cadre de ces dispositifs d'éducation à l'image et en salles de cinéma.