Le 14 juillet est une date chargée d'histoire, mais sa position privilégiée, au cœur du premier mois des "grandes vacances", lui a donné une dimension festive toujours plus importante. A l'été 1936, la généralisation des congés payés est un marqueur symbolique de la politique du Front Populaire. Autour du 14 juillet se crée un espace de liberté que le cinéma va s'employer à utiliser, fixant dans nos imaginaires des scènes de bals, des défilés, des feux d'artifices illuminant les nuits estivales, des guirlandes de lampions et des orchestres de rue. Dans ces décors de fête pourront se nouer la comédie et le drame, les passions et les amourettes, les envies d'ailleurs.

Du film fondateur 14 juillet (1933) de René Clair, où la fête nationale est le point de départ de la romance entre Anna, la fleuriste, et Jean, le chauffeur de taxi, jusqu'à La fille du 14 juillet (2013) de Antonin Peretjatko, fantaisie politique et poétique, où Hector part à la recherche de Truquette sur fond de crise sociale, plusieurs films ont ainsi fait le portrait de la France de leur temps tout en se délectant des figures imposées par la période.

Cette ciné-conférence au parfum d'été reviendra sur cette image autour du 14 juillet propre au cinéma français.

Elle s'appuie sur deux films de  la programmation du festival Play It Again ! 2024. Elle précède la projection de l'un de ces films :

14 juillet (1933) de René Clair

La Fille du 14 juillet (2013) de Antonin Peretjatko

Elle puise aussi dans plusieurs œuvres telles que :

• Le Rendez-vous de juillet (1949) de Jacques Becker
• Les Vacances de Mr Hulot (1953) de Jacques Tati
• La Fête à Henriette (1952) de Julien Duvivier
• Conte d'été (1996) de Éric Rohmer
• Contes de juillet (2017) de Guillaume Brac
• La Baule Les Pins (1990) de Diane Kurys
• Une Nuit (2023) d'Alex Lutz

Âge : tout public, à partir de 12 ans

Durée : 45 à 60 minutes, avant (format conférence) ou après (format ciné-club) la séance

Lieu : une salle de cinéma 

Tarif : 300 € TTC par séance / 500 € TTC pour 2 séances dans le même lieu.

FICHE TECHNIQUE

• un micro, selon la taille de la salle

• un vidéoprojecteur ou projecteur numérique pour la diffusion des extraits qui accompagneront la ciné-conférence. Les extraits seront diffusés depuis un PC portable à relier au système de projection de la salle.

MODALITÉS

• L'ADRC pourra prendre en charge les frais de déplacement (SNCF) de l'intervenant. L'accueil (hébergement, repas) est à la charge de la salle. L'exploitant s'engage à mentionner le soutien de l'ADRC sur le matériel de communication comme suit : "Avec le soutien de l'Agence Nationale pour le Développement du Cinéma en Régions". 

• Les projections donnent lieu à une déclaration des recettes selon la procédure commerciale habituelle (billetterie CNC). Ce film ne fait pas l’objet de minimum garanti (partage des recettes à hauteur de 50 %).

L'INTERVENANT

Auteur et conférencier spécialisé dans le cinéma, Vincent Jourdan anime depuis six saisons l'atelier cinéma de Cannes Université, et enseigne à l'école Studio M comme à l'Université, autour de l'analyse filmique et de l'histoire du cinéma. Il a publié Voyage dans le cinéma de Sergio Corbucci (Ed. Lettmotif, 2018) et Sergio Sollima, le cinéma au couteau (Ed. Rififi, 2024). Il participe aux ouvrages collectifs de la collection Zoom Arrière (huit numéros parus, de Brian De Palma à Werner Herzog). En ligne, il a créé et anime le blog cinéphile Inisfree depuis 2004 et collabore à diverses revues en ligne. Président de l’association Regard Indépendant, Vincent Jourdan anime depuis 1999 les Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice, construites autour du cinéma qui fait un pas de côté, l'argentique et la création en Super 8.