Depuis sa création en 1983, l’ADRC étudie le coût des projets soutenus par la Commission d’aide sélective à la petite et moyenne exploitation du Centre National du Cinéma et de l’image animée, afin de suivre les coûts prévisionnels des projets architecturaux de salles de cinéma au niveau national.

Le département Etudes et Conseil de l’ADRC présente aujourd’hui la dernière mouture de ce document, très attendu par les professionnels et les collectivités. C’est un document de référence pour les architectes, les cabinets d’études ainsi qu’un outil d’analyse pour la commission d’aide sélective. Les estimations prévisionnelles présentées par les opérateurs et leurs maîtres d’œuvre au CNC sont analysés par différents critères suivant chaque typologie de projet. Ces indices doivent être cependant relativisés, en fonction du contexte de chaque projet..

Sur 2017 et 2018, la répartition entre créations, améliorations et réhabilitations reste équilibrée, avec une forte majorité de projets structurants. Une évolution notable consiste aux projets d’adjonctions, plus nombreux en 2017 qu’en 2018, pour s’adapter aux évolutions de la diffusion des films.

Le nombre de projets soutenus par la commission d’Aide Sélective du CNC reste stable avec une moyenne de 44 projets soutenus par an. Pour autant, les investissements en Euros constants sont en augmentation ainsi que le coût moyen par projet. La majorité des créations ex-nihilo ou par transfert sont portés par des exploitants privés. Les réhabilitations d’établissements existants - souvent portées ou soutenues par les collectivités - avec mise en accessibilité génèrent des coûts et des ratios importants compte tenu de la réduction de capacité.

Le retour vers des projets en centre-ville par tout type d’exploitation, d’objectifs vertueux en matière d’accessibilité ou développement durable ont pour conséquence des investissements en progression pour l’ensemble de la filière.