MJC DE LA ROCHE SUR FORON
Ratios 2023
Coûts prévisionnels des projets de cinéma
Depuis sa création en 1983, l’ADRC étudie le coût des projets soutenus par la Commission d’Aide Sélective à la Petite et Moyenne Exploitation. Cet échantillon, représentatif de l’évolution nationale, prend en compte les estimations prévisionnelles présentées par les opérateurs (privés, publics, associatifs) et leurs maîtres d’œuvre. Découvrez dès à présent la mise à jour de ces données.
Afin d’analyser le coût d’un projet, on utilise différents indices comme le ratio au fauteuil basé sur le coût des travaux. Le montant du lot « divers et honoraires » (honoraires de maîtrise d’œuvre, étude de marché, bureau de contrôle, assurances, etc.) varie selon le contexte de chaque projet. Sa proportion peut varier entre 10 et 20 % du montant (HT) de l’opération, selon le niveau de complexité et la nature de la maîtrise d’ouvrage. Les ratios (au fauteuil et au m²) excluent le lot « divers et honoraires » et les équipements cinématographiques (image, son, écran) car ils ne sont pas proportionnels à la capacité ou la surface de l’établissement. Le ratio au fauteuil doit être mis en perspective avec d’autres paramètres, notamment le coût médian des opérations (prenant en compte les effets de seuil) et le coût au m², ratio généralement utilisé dans le secteur de la construction.
Ces indices permettent de définir un « coût d’objectif théorique », mais l’estimation du coût ne saurait ignorer le contexte dans lequel s’insère le projet dans ses multiples dimensions : foncière, technique, patrimoniale, urbanistique et réglementaire.
L’année 2023 marque la première année complète d’exploitation pour les cinémas, sans mesures sanitaires. On note ainsi une reprise avec un total d’entrées à 180 millions, soit une augmentation de 18,6 % par rapport à 2022. Le nombre de cinémas en France se maintient à 2 054 établissements actifs (- 7 par rapport à 2022) pour un total de 6 320 écrans (+ 22 par rapport à l’année précédente), selon les données du CNC.
Avec les conséquences de la guerre en Ukraine, l’année 2023 est peu favorable pour le secteur du bâtiment dont l’activité baisse de 0,6 % en volume. L’activité du non résidentiel neuf faiblit mais reste positive (+ 0,4 % contre + 6,1 % en 2022).
Les ratios subissent une augmentation considérable, par la prépondérance de projets structurants, notamment portés par des maitrises d’ouvrage publiques, ainsi que part la présence importante de réhabilitations.