Ay, Carmela !
Deux comédiens ambulants qui chantaient pour les combattants républicains sont arrêtés par les troupes franquistes. Pour sauver leur peau, ils vont accepter, non sans réticence, de faire un spectacle ridiculisant les brigadistes polonais emprisonnés avec eux.
Dans ¡Ay, Carmela! , il y a beaucoup de choses de moi. Cela semble peut-être étrange parce que le traitement est différent, tragi-comique, un peu guignolesque, excessif, mais à la fin, le changement de ton est total. Ça s’est passé comme ça dans la vie de l’Espagne ; tout était normal, formidable en apparence, et l’année suivante c’était la guerre civile... »
Carlos Saura
Extraits d’entretiens accordés
au Festival Cinemed, Montpellier 1990