College (Sportif par amour)
Buster est l’élève le plus brillant du lycée, sauf en sport. La plus jolie fille courtisée par tous les athlètes le prévient : elle ne cédera à ses avances que lorsqu’il réussira une performance sportive.
Après l’échec financier du Mécano de la Générale, le producteur Joseph Schenck songe à cesser sa collaboration historique avec Keaton et lui assigne un superviseur et un réalisateur. Keaton n’est plus le réalisateur attitré de ses films. Profitant de la vague d’intérêt pour les sports universitaires, qui avait porté des films comme The Freshman (Harold Lloyd, 1925) vers le succès, Keaton se lance dans un film sans grands moyens et qui devait rapporter gros. Acrobate accompli, il put réaliser aisément toutes les performances du film, à l’exception du saut à la perche où il se fit doubler le temps d’une cascade. Bien construit, merveilleusement monté, le film serait un pur Keaton s’il n’y figuraient quelques scènes de romance qui paraissent aujourd’hui bien désuètes.
Serge Bromberg