Element of crime
L’inspecteur de police Fisher est rentré au Caire après avoir mené une enquête sur une affaire de meurtres en Europe. Ce qu’il a vécu a provoqué chez lui un traumatisme avec perte de mémoire, obsessions et violents maux de tête. Un psychothérapeute essaie de l’aider en le ramenant sous l’effet de l’hypnose, par les souvenirs et les souffrances.
A peine sorti de son école de cinéma le jeune danois fait déjà preuve d’un talent et d’une personnalité hors du commun. Lars von Trier prône un cinéma purement visuel, un cinéma de la fascination – tout en ayant conscience des limites et des dangers que cela implique – comme s’il s’agissait d’exploiter une dernière fois la grande machinerie des studios des années 30 et 40, sur un mode expérimental. Le cinéaste revendique alors un fétichisme et un maniérisme assumés, avec un usage ostentatoire de trucages photographiques et des mouvements de caméra amples et complexes.
Olivier Père, Arte