En vacances d'été, trois jeunes écoliers s'aventurent peu à peu dans le jardin et la maison délabrés d’un ermite qui les fascine. Petit à petit, les trois garçons et le vieil homme se lient d'amitié. 

Il s’agit d’un des films où l’on devine le plus l’influence qu’a pu avoir Sômai sur un Hirokazu Kore-eda. Cette chronique estivale douce et bienveillante est marquée par un beau rapprochement générationnel. L’ardeur et la curiosité des enfants apaise les pensées morbides de leur aîné, tandis que ce dernier fait leur éducation en partageant avec eux de douloureux souvenirs de guerre. L’envoûtement est total, notamment par le formalisme de Sômai certes plus discret mais toujours magique - la belle dernière scène du puit, papillon et lucioles. 

Maison de la Culture du Japon à Paris