Kika
Kika, maquilleuse à l’optimisme sans borne, rencontre Ramon, obsédé par le suicide de sa mère. Il y a aussi Juna, la femme de ménage brune et moustachue, et Andréa, l’animatrice d’un sordide reality show…
Avec Femmes au bord de la crise de nerfs (1987), le beau Pedro peignait un Madrid idyllique où les pharmaciens ne réclamaient pas d'ordonnance. Là, il dénonce l'hostilité qui suinte des grandes cités. «Kika l'optimiste représente pour moi un idéal de conduite.» Il ajoute: «Mais je n'ai pas son inconscience. Après l'explosion des années 80, le pays revient au conservatisme. J'aimerais récupérer ma frivolité. Je dois, cependant, me radicaliser.»
Sophie Grassin, L'Express