Dans une cité de la banlieue parisienne sous le choc des émeutes provoquées par une bavure policière, une journée dans la vie de trois copains ...

Il n’y avait pas beaucoup à l’époque de connaissances sur la banlieue, et sur les jeunes de quartier qui étaient souvent catalogués de banlieusards, de racailles. Moi, c’était mes potes, donc je voulais leur donner un peu d’humanité.

Mathieu Kassovitz.

Le cinéma sur la banlieue est un cinéma politique. L’homme est asservi par une architecture démesurée et par la société industrielle et il ne peut y trouver une échappatoire. À la fin des années 1980, le genre est profondément renouvelé et fait apparaître sur le devant de la scène des jeunes esseulés souvent « enfermés dehors ». D’autres auteurs portent un regard sensible afin de dévoiler des vies et des espoirs.

Jean-Yves de Lépinay, 
extrait du document La ville au cinéma #1