La Machine à tuer les méchants
À Amalfi, durant les fêtes de Saint-André, le photographe Celestino reçoit la visite d’un mystérieux protecteur qui lui explique comment se débarrasser des personnes les plus nuisibles : un simple
déclic de son appareil photo suffit à les figer et à les faire disparaître. Mais à force de distinguer les « méchants », la plupart des habitants, plutôt filous, devient éligible aux critères de Celestino. Avec ce
scénario inhabituel, Rossellini fraye pour la première fois avec la comédie et prouve que son appartenance au néoréalisme n’avait rien de dogmatique. Le tournage connut de nombreuses interruptions et fut terminé par ses assistants.Mathieu Macheret