Le Corniaud
Modeste représentant de commerce, Antoine Maréchal s'apprête à partir en vacances en Italie lorsque, en plein Paris, sa 2CV est mise en pièce par la Bentely d'un homme d'affaires, Léopold Saroyan. Antoine, désespéré, dit adieu à ses congés. Mais, dès le lendemain, il est convoqué par Saroyan. Celui-ci lui offre un billet d'avion pour Naples et le charge de récupérer une Cadillac pour le compte de riches clients américains. Ebloui, Antoine accepte, sans se douter un seul instant que la superbe voiture qu'il conduit dissimule une véritable fortune illégale. Un pactole que certains aimeraient beaucoup récupérer pour bénéficier d'une retraite dorée.
Le Corniaud réunit au cours d'un voyage mouvementé en Italie la grande vedette du moment, André Bourvil, et un obscur aspirant comique (...) répondant au nom de Louis de Funès. Précédé d'une fâcheuse réputation (prolongation du tournage, producteur courant à la ruine), le film inaugure contre toute attente la constitution d'un duo comique dont la performance antagoniste - le gentil garçon issu du populo et le bourgeois atrabilaire et teigneux - va faire des étincelles.
Le Monde