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Chris Marker

Le Joli mai

2h16
1962
France
distribué par : Potemkine Films
Visa d'exploitation : 26489
DCP AD ST SME
Cycles : Chris Marker

Le Joli Mai brosse un portrait de Paris et des Parisiens après la signature des Accords d’Evian qui mettent fin à huit ans de guerre en Algérie. Pour saisir ce « premier printemps du temps de paix », le film utilise la technique du « cinéma direct » : caméra légère et son synchrone, inaugurée deux ans plus tôt par Jean Rouch et Edgar Morin avec Chronique d’un Eté (1960) qui avait lancé la polémique du « cinéma-vérité ». Utilisant les mêmes moyens, Le Joli Mai ne renonce pas à sa subjectivité. Ainsi le titre renvoie à Apollinaire. De la même manière, la première partie : Prière sur la Tour Eiffel est un hommage à Jean Giraudoux et la seconde : Le Retour de Fantomas à Louis Feuillade. Si le film repose essentiellement sur des entretiens, la caméra de Pierre Lhomme se montre attentive au moindre détail. Si bien qu’il est possible de parler d’un « ciné-ma vérité » selon l’expression de Roger Tailleur. 

Bamchade Pourvali

Animation en salle :

Restauration effectuée avec le soutien du CNC supervisée par Pierre Lhomme