Le Péché suédois
Suède, années 1950. Britt, ouvrière en usine, rencontre Björn, bourgeois cultivé, qui disparaît. Elle tombe enceinte de Robban, guitariste canaille… Un sublime portrait de femme, un tableau émouvant, drôle et poétique d’une jeunesse qui se cherche.
Portrait des amours désordonnés d’une jeune femme issue de l’abrutissante grisaille d’un quartier prolétaire, tableau hachuré de modernistes éclats de montage et de jazz. Un premier long métrage qui affiche un cousinage évident tout à la fois avec Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima, Samedi soir et dimanche matin de Karel Reisz, Shadows de John Cassavetes ou encore Lola de Jacques Demy.
Julien Gester
Libération