Les Clowns
Dans une petite ville de province, à la nuit tombée, un enfant contemple de sa fenêtre l'installation quasi magique d'un chapiteau de cirque. Les mâts se dressent, la toile se gonfle, la tente immense ressemble à une créature qui va s'éveiller à la vie. Le lendemain, le même enfant se rend au cirque...
Voici une méditation sur la solitude et sur la vieillesse. Sur la mort des clowns. Sur la mort du cirque. Un reportage qui commence par des variations et s'achève par un requiem, sans cesser d'être un poème. L'une des œuvres les plus bouleversantes et les plus belles que le cinéma nous ait données.
Claude Mauriac,
Le Figaro, 12 mars 1971