Les Violons du bal
Le cinéaste Michel Drach nourrit un projet ambitieux : réaliser un film sur son enfance pendant l’Occupation. Encore faut-il trouver un producteur susceptible de financer cette oeuvre. La chose s’annonce difficile. Le sujet risque, paraît-il, de rebuter le grand public. Mais Drach n’est pas du genre à se décourager. Parallèlement à ses démarches, il se souvient de sa jeunesse : Paris, 1940. Juifs, Michel et sa famille sont contraints de fuir la capitale, tombée aux mains des Allemands…
Un film dans le film. Dans Les Violons du bal, Michel Drach raconte sa difficulté depuis vingt ans à réaliser son autobiographie. Sa vie d’enfant juif pendant l’Occupation et ses souvenirs, réels ou fantasmés, viennent se mêler à sa vie d’adulte (...) Pour la critique, classer Michel Drach est délicat tant il glisse entre les styles. Il débute sa carrière en pleine Nouvelle vague et signe tantôt des films très politiques et socialement engagés, tantôt plus empreints de romantisme. La mélancolie reste, cela dit, le fil conducteur de sa filmographie. Et l’amour. Celui pour sa femme, Marie-José Nat, présente dans six de ses films.