Melancholia
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre.
L’esprit inquiet de Lars von Trier est un véritable moteur à exaltations esthétiques, comme celles qui ouvrent Melancholia. Rarement une ouverture de film ne nous a paru aussi opératique et époustouflante, isolant et sublimant les séquences phares de la fin du film dès les premières secondes. Impossible de ne pas voir dans le personnage de Justine (Kirsten Dunst), une douleur de vivre régie par l’arrogance de la médiocrité environnante. Sa déliquescence écrasante qui s’envenime tout au long du film est si grande qu’elle prend métaphoriquement la forme d’une planète, Melancholia.
Thomas Aïdan
La Septième Obsession