Merci pour le chocolat
Dans la douceur confortable de la Suisse, une jeune pianiste, Jeanne, apprend par hasard qu’elle a failli, à sa naissance, être échangée avec Guillaume, fils d’un pianiste virtuose de renommée internationale, André Polonski. Elle en profite pour s’introduire chez ce dernier qui en fait son élève. La grande demeure des Polonski est dominée par la figure bienveillante de Marie-Claire, héritière des chocolats Muller. Jeanne en vient à douter de cette bienveillance comme de l’innocence du chocolat que Marie-Claire prépare avec soin pour toute la famille...
Jusqu’à quel point la perversité est-elle condamnable ? Jusqu’à quel point elle ne l’est pas ? Les gens ne sont pas naturellement pervers. S’ils le deviennent, c’est qu’ils ne peuvent pas faire autrement, qu’ils en ont besoin pour survivre. Mika ne peut pas faire autrement, puisqu’elle n’existe pas. C’est bien son problème. Voilà le sujet, après je m’amuse à semer des petits cailloux pour qu’on puisse le suivre, comme le Petit Poucet.
Claude Chabrol