
Onibaba
Au XIVe siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu’elles ont tués. Apprenant un jour que sa bru a une liaison avec un déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier.
A partir d’Onibaba (1964), l’histoire de deux femmes qui, au Moyen Age, survivent en tuant des samouraïs dans un marais, la plupart des films de Kaneto Shindo témoignent d’un glissement vers un nouveau centre d’intérêt : la sexualité. «Pour moi, le sexe n’est rien d’autre que l’expression de la force vitale de l’humain, de son désir de survie», expliquait-il à propos de ce tournant, aussi perceptible dans ses scénarios pour Yasuzo Masumura (dont Tatouage, d’après Junichiro Tanizaki).