Peau d'âne
Le roi bleu promet à sa reine mourante de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle. Des années plus tard, il décide d’épouser sa fille car elle seule est capable de rivaliser en beauté avec son épouse adorée.
Après le succès des Parapluies de Cherbourg (1963) et des Demoiselles de Rochefort (1966), qui l’engonce un peu, le réalisateur revient d’un long séjour californien avec quelques projets en berne, mais aussi avec le psychédélisme hippie et la révolution du pop art dans la tête. Peau d’âne sera visuellement, chromatiquement, musicalement, dramaturgiquement la concrétisation d’une synthèse baroque entre Charles Perrault, Andy Warhol et Walt Disney.
Jacques Mandelbaum, Le Monde