
Que la bête meure
Pour venger la mort de son fils, tué par un chauffard, un homme se lance sur la piste du coupable. Il parvient à retrouver sa trace et devient un intime de sa famille.
En 1947, alors qu’il trafique des livres en anglais portant de fausses signatures autographes, Claude Chabrol tombe, à dix-sept ans, sur un roman signé Nicholas Blake, dont il perçoit immédiatement le potentiel cinématographique : l’histoire d’un homme obsédé par une vengeance qu’il doit à son fils, tué par un chauffard qu’il recherche durant des années avant de le tuer. L’histoire revient régulièrement parmi les projets du cinéaste au cours des années 1960, qu’il tente de proposer sans succès à Georges de Beauregard puis à Charles Eger (…) André Génovès donne son accord à la suite du succès des Biches.
Antoine de Baecque, Chabrol, Stock (2021)