Rouge comme le ciel
Mirco perd la vue à l'âge de dix ans et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé. Loin de son père, il ne peut plus partager avec lui sa passion du cinéma. Il trouve pourtant le moyen de donner vie aux histoires qu'il s'invente : il enregistre des sons sur un magnétophone puis coupe les bandes, les colle et les réécoute. L'école très stricte n'approuve pas du tout ses expériences et fait tout pour l'en écarter. Mais Mirco, loin de se résigner, poursuit sa passion...
Tous les ingrédients du mélo sont réunis : émotion, adversité, espoir et plein de petits garçons aux joues roses. Pourtant Cristiano Bortone s’en tire sans excès de mièvrerie, en suivant les « expériences » sonores du jeune Mirco avec son magnétophone. De trouvaille en progrès le jeune héros bricole sa première œuvre : le micro capte le bruit des feuilles, le ronflement d’une machine, le crépitement de l’eau : le cheminement d’une naissance, de l’enfant à l’artiste.
Télérama