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Solo
Violoniste mais aussi trafiquant de bijoux, Vincent Cabral découvre, à l'occasion d'un raid meurtrier mené par un groupuscule d'extrême-gauche, que son jeune frère, Virgile, en est le chef. Afin de l'aider à échapper à la police, Vincent se lance à la recherche de son cadet et s'immisce malgré lui dans l'engrenage tragique des attentats perpétrés par les révolutionnaires...
Au cœur de l’œuvre de Jean-Pierre Mocky, un personnage vient hanter quatre de ses films. Vincent Cabral, Stef Tassel, Michel Rayan et Ralph Enger ne forment qu’un. Solo (1969) marque un tournant dans sa carrière, inaugure un cycle inspiré du cinéma noir hollywoodien, mouliné à la sauce Mocky, suivi de L’Albatros (1971), du Piège à cons (1978) avant La Machine à découdre (1986). Ces quatre œuvres sont associées par leur démarche au regard de Mocky sur la société de l’époque : l’après mai 68 et ses dérives terroristes, les magouilles électorales, la corruption politique, l’indifférence et l’hypocrisie (...)
Eric Le Roy