Sous les toits de Paris
Dans un quartier populaire de Paris, Albert, un chanteur des rues, habite dans une chambre sous les toits car il n’est pas bien riche. Il rencontre la belle roumaine Pola dont il tombe amoureux, mais il n’est pas le seul…
Sous les toits de Paris, film novateur dont l’importance réelle surprit à l’époque, sourit au passé et salue l’avenir. Albert Préjean, qu’on voyait depuis longtemps déjà, est consacré vedette grâce à sa voix assurée et à son art de pousser la chansonnette. Il côtoie Gaston Modot, surgi des meilleurs films muets, et le mécanique et dansant Paul Ollivier. Les flics débonnaires, les apaches à casquettes, les concierges, les marchands des quatre saisons et les patrons de bistrot qui font semblant, les uns d’être méchants, les autres d’être gentils, forment la ronde autour d’une petite étrangère un peu féline, un peu câline, attendrie et attendrissante. Ils la regardent prendre dans ses filets légers un brave type, franc comme l’or et bon comme le pain.
Raymond Chirat