Thérèse
Thérèse Martin entre au Carmel de Lisieux avec ses trois sœurs à la fin du dix-neuvième siècle. Elle est gaie, ouverte, idéaliste. Les réalités du couvent, son désir de perfection, la mort de son père, les privations et le manque de soins altèrent sa santé. Elle lutte à la fois contre la souffrance physique et l’épreuve de la foi. Elle meurt de la tuberculose à vingt-quatre ans en laissant un cahier où elle raconte sa « petite vie ». Il est traduit dans le monde entier. Sa tombe devient un pèlerinage.
Alain Cavalier est moins captivé par la foi que par les mystères, les mystiques. Pour ce cinéaste qui cherche le dépouillement, le carmel est un lieu où l'on s'enferme pour mieux s'ouvrir. La nécessité de "s'enfoncer très profond dans la nuit pour redécouvrir des lumières".
Le MondeJ’ai eu l’intense curiosité de revoir Thérèse et l’occasion m’en a été donnée par cette restauration. J’ai trouvé ce film exactement semblable à ce que j’étais il y a trente-cinq ans. J’étais d’une fidélité totale à mon enfance et d’une fidélité totale au Christ, pas du tout en tant que personnage mythique et fils de Dieu mais en tant que héros d’une sorte de magnifique BD (...)
Alain Cavalier, Télérama (2020)