Tout ce que le ciel permet
Veuve avec deux grands enfants, Cary Scott mène une vie morne. Elle s'éprend de son jardinier, jusqu'à projeter de l'épouser. Mais cette relation avec un homme plus jeune et de condition modeste est très mal perçue par son entourage.
Rarement les couleurs auront aussi bien exprimé les émotions, kaléidoscope de rouges et de bleus, d'ombres et de lumières. Automne doré, neige immaculée, Sirk filme aussi ce rêve de retour à la nature tout droit sorti de Rousseau et d'Emerson. Délicat, élégant, l'un de ses plus beaux mélos aux accents féministes, qui inspirera, des années plus tard, Fassbinder (Tous les autres s'appellent Ali) ou Todd Haynes (Loin du paradis).