Trois jours à vivre
Simon Belin, acteur de second plan, est témoin d'un meurtre. Il dénonce le coupable, Lino Ferrari. Cette affaire lui apporte la célébrité. Ferrari, incarcéré, s'évade. Il jure de tuer Belin sous trois jours.
Auteur de quelques-uns des grands succès qui font le bonheur des Français au gré de leurs rediffusions, Gilles Grangier n’est pas un simple faiseur de films. Grand observateur du quotidien, des mœurs de son époque, des petits métiers, il traite ses sujets avec aisance, passant du drame à la comédie, et pose avec talent les décors populaires de la France des années 1950 (il tourne fréquemment en extérieur, en banlieue, dans les bistrots, dans les rues de Paris). En équipe avec Michel Audiard, René Wheeler, Albert Simonin ou Albert Valentin, il construit une œuvre riche, variée, dans laquelle on croise Noël Roquevert, Lino Ventura, Paul Frankeur, Jeanne Moreau, Danielle Darrieux, Paul Meurisse, Bernard Blier. Et bien sûr Jean Gabin, à qui il offre quelques-uns de ses plus beaux rôles, au cours d’une collaboration riche de douze films.