
Kuroneko
Gnitoki, un samouraï engagé dans l’armée, découvre les corps de sa mère et de son épouse violées et assassinées. Il rencontre deux femmes qui leur ressemblent étrangement. Il s’avère bientôt que ces deux créatures sont les fantômes des défuntes qui cherchent à se venger …
Avec Kuroneko, Kaneto Shindo (L'Île nue, Onibaba) signe l’un de ses importants "systèmes" des années 60. Plus inspiré des contes traditionnels japonais que son prédécesseur Onibaba, Kuroneko est une expérience sensitive, un voyage hallucinatoire à travers les légendes nippones et la forte tradition du film de fantômes japonais des années 60. Shindo utilisera des harnais empruntés au théâtre kabuki pour filmer ses deux fantômes – une mère et sa fille – dont l’enveloppe charnelle fut dévorée par une bande de samouraïs assoiffés de sexe.
Mathieu Li-Goyette, Panorama-cinéma