L'Amour c’est gai, l’amour c’est triste
Léon, petit tailleur timide, partage un deux-pièces avec sa sœur Marie, qui se présente comme une voyante. Ils reçoivent leur clients séparément, mais un jour Léon découvre le véritable métier de sa sœur.
Premier film de Pollet sorti dans un grand circuit, L’Amour c’est gai, l’amour c’est triste met en scène le fabuleux Claude Melki, à la démarche hésitante, à la fois maladroite et poétique. Il partage son univers modeste avec une sœur fantasque (Bernadette Lafont) et l’impayable Jean-Pierre Marielle, en phraseur raseur, lâche et xénophobe. Chantal Goya et Marcel Dalio complètent le casting de cette comédie truculente aux dialogues savoureux signés Remo Forlani. Un film un peu triste qui fait beaucoup rire, qu’Alain Resnais qualifiait de « nonchalant, un peu amer, très émouvant, au ton inimitable… Insidieusement inoubliable, que Jean Renoir aimera. »