L'histoire de trois personnages : une femme qui vit seule et a désespérément besoin d'être aimée, un jeune homosexuel qui a envie de tomber amoureux et un jeune homme libre comme l'air qui ne recherche ni l'un, ni l'autre.

Du ronron indifférent et agaçant de la ville tout autour,Taipei, jusqu’au grincement des chaussures sur le parquet tout neuf, de l’un à l’autre, le ton de Vive l’amour est donné, impassible et grinçant, qui est la première étrangeté d’un film redevable à la fois d’un certain cinéma moderne – de l’incommunicabilité, de la vacuité… –, et d’un genre nettement plus burlesque (mais au fond rien n’empêche personne de penser que ce cinéma moderne-là n’a pas toujours manqué d’humour, de trouver ça drôle, parfois même)…

Camille Nevers,
Cahiers du cinéma n° 490, avril 1995