Nazar
D’après une nouvelle de Dostoïevski, La Douce (que Bresson a adapté avec Une femme douce). Un homme réfléchit à la complexité de son mariage, s’arrêtant sur différents moments du passé. La femme est la création idéalisée de son imagination. L’homme croit posséder la femme. Il ne se rend pas compte qu’elle finira par le posséder, en particulier quand elle commence à manifester des signes d’indépendance. Des retranchements silencieux entre l’homme et la femme sont les premiers signes de cassure dans le couple. Les confrontations et réconciliations pleines de haine, de remords, d’espoir et de désespoir aboutissent à une fin tragique.