8½
Le cinéaste Guido Anselmi, en cure dans une station thermale, traverse une forte crise créative. Alors qu'il cherche une source d'inspiration pour son prochain film, il se trouve happé par ses souvenirs et ses fantasmes.
Au moment du tournage de 8½, il m’arriva une chose que je redoutais depuis longtemps. Je fus victime d’un blocage, comme les écrivains en ont parfois devant leur page blanche. » Le blocage de Fellini devint le sujet même du film. Les angoisses d’un cinéaste en mal d’inspiration et en mal de vivre tout court. Guido / Mastroianni, double notoire arborant tous les attributs felliniens (manteau noir, écharpe et Borsalino), se laisse porter par le souffle du vent à travers les fantasmes et les rêves du passé, jusqu’à la farandole finale, d’une beauté infinie, indissociable du thème légendaire de la fanfare de Nino Rota.
La Cinémathèque française