Crépuscule à Tokyo
Takako vient de quitter son mari pour aller vivre avec son père et sa jeune soeur Akiko. Lorsqu’elle apprend que sa mère est de retour après plusieurs années et qu’elle tient un salon de mah-jong, Takako vient lui demander de ne pas révéler son existence à sa soeur…
Œuvre à part, d’une noirceur singulière, dans la filmographie d’Ozu, Crépuscule à Tokyo dépeint les mœurs de la jeunesse d’après-guerre tout en évoquant, par son récit et ses décors, certaines de ses œuvres mélodramatiques du muet. Ozu épure sa mise en scène et livre ce film remarquable, d’une grande sobriété. Crépuscule à Tokyo est aussi son dernier long métrage tourné en noir en blanc.
Diane Arnaud