Yasujiro Ozu # 2
Cette rétrospective en 10 films, qui court sur une douzaine d’années, marque celle de la dernière période du cinéaste : celle des grands drames en noir et blanc tels que Printemps tardif (1949) ou Voyage à Tokyo (1953), de son passage à la couleur avec Fleurs d’équinoxe, de sa comédie sociale Bonjour (1959) et de son ultime chef-d’œuvre Le Goût du saké (1962).
Yasujiro Ozu est une référence essentielle pour définir ce qu’est le cinéma. Le génie d’Ozu consiste à allier la banalité touchante d’histoires simples à la surprenante radicalité de la mise en scène. Ses films, tournés quasi exclusivement au studio de la Shochiku de 1927 à 1962, rendent sensible le passage du temps en articulant le quotidien au dramatique, le rituel au trivial. Son œuvre à l’évidente beauté et à la richesse inépuisable exprime au mieux le sentiment de la vie.
Diane Arnaud
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