Chroniqueur de l'Italie d'après-guerre, maître de la comédie "à l'italienne", Dino Risi a réalisé plus de cinquante longs-métrages et quelques chefs-d'œuvre du cinéma mondial. L’ADRC accompagne en régions la rétrospective que lui consacrent La Cinémathèque française et Les Acacias Distribution et célèbre tout le talent du cinéaste italien.

Même si les plus connus comptent parmi les fleurons du genre, Dino Risi (1916-2008) a toujours trouvé réducteur de résumer ses films à des comédies. D'abord parce que sur quelque cinquante réalisations, tous n'en sont pas, loin s'en faut, et pour les autres, des comédies, peut-être, mais souvent désespérément drôles. Surtout, Risi se voyait comme un réaliste, un observateur insatiable et lucide qui, au nom du peuple italien, tend à tous les spectateurs, lui compris, un miroir en mouvement.

Bernard Benoliel, la Cinémathèque française 

RENCONTRE EN SALLES, CONFÉRENCES ...
L'ADRC propose en collaboration avec Bernard Benoliel, Jean-François Rauger (Cinémathèque française) et plusieurs spécialistes du cinéma italien (Laurent Galinon, Denitza Bantcheva, Mathias Sabourdin, Emmanuel Barnault), des séances spéciales ou des conférences consacrées aux films de Dino Risi.
[Nous contacter]

À LIRE 
Le numéro 719 de Positif (janvier 2021) comprend un important dossier consacré à Dino Risi. Alain Masson analyse sa mise en scène, et Denitza Bantcheva son rapport à l’Histoire italienne, tandis que Christian Viviani et Lorenzo Codelli se penchent sur des aspects sous-estimés ou méconnus de l’œuvre, respectivement ses drames « obsessionnels » et ses courts métrages. L’ensemble est complété d'un témoignage de son fils, le réalisateur Marco Risi, et surtout d'un grand entretien avec le cinéaste par Michel Ciment, datant de 1977. Revue Positif