
The Doom Generation
Jordan et Amy, un couple d’adolescents, croise la route de Xavier, un homme mi-ange, mi-démon, qui les entraîne dans un cauchemar psychédélique …
Dans les années 90, on me répétait que mes films étaient nihilistes et je répondais toujours que je les croyais romantiques. The Doom Generation est sorti à la même période que Kids de Larry Clark, qui pour moi est vraiment nihiliste. Personne dans ce film ne croit
en rien. Le personnage que joue James dans les trois films est un romantique absolu qui cherche son âme soeur à chaque fois. Cette recherche du grand amour est au coeur de la trilogie, c’est le noyau émotionnel de l’ensemble qui l’empêche de basculer dans le pur nihilisme punk. J’ai toujours été très influencé par la musique, surtout des groupes de cette époque comme les Smiths ou The Jesus and Mary Chain qui expriment ce besoin de connexion dans un monde chaotique et déroutant.Gregg Araki