
French connection
Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais… la French connection.
Orson Welles a déclaré que faire un film, c’était comme jouer avec le plus gros train électrique qu’un gamin ait jamais eu. C’est littéralement ce qui s’est passé sur le tournage de French Connection. Certaines des choses que j’ai faites n’auraient jamais pu recevoir l’aval d’un studio. J’ai mis des vies en danger. Je le dis avec plus de honte que de fierté car aucun film ne vaut la peine de prendre ce genre de risques. Ceci étant dit, le niveau de danger atteint sur French Connection était le plus élevé possible. Si quelqu’un avait été blessé - ou tué -, je serais en train d’écrire ce livre dans une cellule de prison.» « Contre toute attente, French Connection sortit sur les écrans le 9 octobre 1971 et il remplit les salles tout en récoltant des critiques élogieuses. Comment l’expliquer ? Les Studios avaient dépensé peu d’argent en publicité, et le film était sorti sur un nombre de copies limité. (…) Mais le dieu du cinéma, uniquement préoccupé par ses propres desseins, nous avait souri. Le film rencontra un succès immédiat, et de nombreux critiques, mettant en avant la course poursuite ainsi que la prestation d’Hackman, déclarèrent que c’était un classique.
William Friedkin