La Chronique des pauvres amants
Florence, 1925. Dans une petite rue, la vie quotidienne et les amours d’une communauté d’ouvriers et d’artisans se trouvent bouleversés par la montée du fascisme et les actions violentes perpétrées par les Chemises noires.
La Chronique des pauvres amants revient sur les premières luttes antifascistes, après la marche sur Rome en 1922 et avant l’accession au pouvoir dictatorial par Mussolini en 1925. Par son ampleur et le soin apporté à la reconstitution historique, le film marque une étape importante dans la carrière de Lizzani. Le cinéaste s’affranchit partiellement de l’enseignement néoréaliste de ses maîtres Rossellini et De Santis et opte pour une approche ouvertement romanesque et psychologique. Lizzani met en scène un récit choral aux multiples personnages (...) Il offre à Marcello Mastroianni, jusqu’ici apprécié dans des comédies légères, son premier grand rôle dramatique, celui d’Ugo, un maraîcher antifasciste.
Olivier Père