La Dolce Vita
Un journaliste traverse avec désinvolture et amertume la vie nocturne de la jet set romaine.
Avec La Dolce Vita, Fellini quitte définitivement les sentiers du néoréalisme. Le récit du film n’est plus linéaire, mais construit sous forme de séquences autonomes. Le réel devient un réel fantasmé où Rome se transforme en scène de spectacle. La Via Veneto, reconstituée en studio à Cinecittà, est le théâtre d’une agitation constante, où paparazzi et chroniqueurs mondains courent après le scoop. Fellini livre une œuvre sulfureuse qui provoque un énorme scandale à sa sortie. Film pour lequel le cinéaste trouve en Marcello Mastroianni son double évident, La Dolce Vita, c’est aussi l’image la plus célèbre du cinéma italien : la baignade d’Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi. Tous les ingrédients réunis pour une Palme d'or à Cannes et la consécration d’un maestro.
La Cinémathèque française