La Femme qui pleure
Dominique et Jacques vivent avec leur petite fille Lola dans une maison isolée de Haute-Provence. Dominique pleure : elle attend Jacques, parti plus longtemps que prévu, et elle sait ce que signifie cette absence. Jacques aime une autre femme et il ne s’agit pas, cette fois, d’une rencontre passagère…
Classique trio et pourtant trio original parce que Doillon a su lui insuffler une modernité frappante. Grâce au dialogue où sonne la crudité brutale des garçons et des filles d’aujourd’hui. Grâce aussi à la franchise avec laquelle Doillon indique la réalité sexuelle de la passion amoureuse. Je trouve cette œuvre admirable.
Jean-Louis Bory,
Le Nouvel Observateur, janvier 1979