Aller au contenu principal
Alain Resnais

Le Chant du styrène

13 minutes
1957
France
distribué par : Agence du court métrage
Visa d'exploitation : 20 375
DCP
Pierre Barbaud, Georges Delerue
Sacha Vierny.

Une visite des usines Péchiney guidée par un commentaire de Raymond Queneau en forme de poème pastiche en alexandrins. Le fabricant de polystyrène avait commandé ce film qui devait être à la gloire de ce « noble matériau entièrement créé par l’homme ». Alain Resnais, qui sentait confusément qu’il existait un rapport entre l’Alexandrin et le Cinémascope, propose un film totalement surréaliste sur une musique de Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique. Le chant du styrène est un objet esthétique d’une impressionnante perfection, mais aussi un objet très paradoxal, où l’accumulation des contraintes engendre de surprenantes solutions.

Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l’aurait sûrement inventé. Jamais, je crois, depuis ceux d’Eisenstein, un film n’a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.

Jean-Luc Godard, 1959

Animation en salle :

Version restaurée et numérisée en 2K  par Les Films du Jeudi
avec le soutien de l'Agence du Court-Métrage et le soutien du CNC