Le Mari de la coiffeuse
Devant son miroir, Antoine se souvient. Il se souvient de son enfance, de ses vacances sur la plage de Luc-sur-Mer, des horribles slips de bain en laine que sa mère avait tricotés pour lui et son frère... Il se souvient de Madame Sheaffer, la pulpeuse coiffeuse, de son odeur, de sa douceur lorsqu'elle lui faisait un shampooing…
Antoine a réalisé le rêve qu’il caressait enfant : être, tout simplement, le “mari de la coiffeuse”. “Le ton du Mari de la coiffeuse n’est pas lugubre mais léger, poétique, émaillé d’incongruités divertissantes, de touches d’absurde quotidien fugitives mais prégnantes. On pense à l’univers de Raymond Queneau, à ses petites gens comme à ses performances d’écriture. Il y a du style – et de l’exercice de style – dans la mise en scène d’une heure de film confinée dans un salon de coiffure désuet et ordinaire.”
Françoise Audé (Positif n°356)