Le Monde perdu
10 courts-métrages réalisés par Vittorio De Seta entre 1954 et 1959 dans le Sud de l’Italie. Véritables témoignages du temps passé, ces œuvres exceptionnelles réalisées avec peu de moyens placent le réalisateur entre le documentarisme de Robert Flaherty et le cinéma anthropologique moderne de Jean Rouch. Qu’il s’agisse de paysans, mineurs, pêcheurs ou bergers, Vittorio De Seta s’accorde à saisir le dur labeur des métiers ancestraux avec lyrisme et au rythme des chants populaires.
Les traces sublimes d’un monde que les humains scrutaient avec les mêmes intensités, profondeurs et secrets que les filmeurs convoquaient en ces temps-là pour le mettre en scène. L’océan, le volcan, le poisson, un fromage, le cadre, la couleur, le chant, le montage du temps.
Yola Le Caïnec