Goichi Mizoguchi, conformément aux dernières volontés de son père, est pris en charge par le bonze Tayama du temple Shukaku, le "Pavillon d'Or". Des touristes visitent le temple. Un couple s’amuse. Pour le jeune homme, ces gens souillent l’image sacrée qu’il a du temple. Peu après, Mizoguchi aperçoit Tayama accompagné d’une geisha. Plein de désillusion, il va tout faire pour rendre sa pureté au Temple.

Kon Ichikawa adapte Le Pavillon d’or de Yukio Mishima. Quand un fantasme de perfection peut mener à l’incendie du temple de Rokuon-ji, l’un des plus illustres trésors nationaux. D’abord un fait divers, puis un roman, et enfin un film qui pointe toutes les contradictions de la société nipponne passée au crible par un cinéaste en pleine possession de ses moyens. Hypocrisie de la religion, racisme, pulsions de destruction et soumission à un idéal, entre classicisme et audaces formelles, une formidable étude approfondie d’un individu isolé face à la communauté.

La Cinémathèque de Toulouse